Le 14 août circulaient deux communiqués contradictoires à propos de l’AVE :
Fidèle à la ligne de conduite qu'elle s'est donnée et pour informer les éleveurs, sans parti-pris, l'ADEP nous communique les propos_du_Dr_Pierre-Hugues_PITEL sur la nouvelle souche d'AVE en Normandie.
Fin juin 2007, des cas cliniques d’Artérite Virale des Équidés (AVE) ont été déclarés, dans l’Eure et dans l’Orne, sur des chevaux lourds (Percheron, Cob) et sur un étalon arabe, avec mort de plusieurs foals.
La mise en évidence et le typage du virus ont été faits par le Laboratoire Départemental Frank Duncombe de Caen. Il s’agit d’une souche nouvelle d’origine européenne, qui semble plus virulente que les souches connues à ce jour en France (qui avaient une durée de vie allant d’une semaine à 28 jours).
Le virus ne survit qu’une seule journée dans le milieu extérieur, ce qui n’empêche pas le nettoyage du matériel par mesure de précaution avec un désinfectant usuel d’élevage.
L’évolution de la présence du virus est différente pour les juments et les mâles.
- Les foals de moins de 3 semaines ou ceux déjà affaiblis pas d’autres maladies meurent.
- Les poulinières en fin de gestation risquent l’avortement ou la mise bas d’un prématuré infecté.
- Les mâles pubères ayant développé l’AVE peuvent rester excréteurs du virus par leur sperme, même après guérison. Le contrôle est à effectuer 6 mois après sa guérison et déterminera sa possible utilisation en tant qu’étalon.
- Tous les sujets atteints présentent une hyperthermie plus ou moins prononcée, sans perte d’appétit.
- Certains présentent un gonflement des postérieurs et de l’oedème au fourreau pour les mâles.
- Les animaux atteints guérissent au bout de 28 jours.
- Annulation des manifestations équestres jusqu’au 28 juillet 2007.
- Eviter tous rassemblements ou déplacements de chevaux. Non pas uniquement dans la circonscription du Pin, le site du HN ne présentant pas plus de danger qu’un autre mais pour éviter le croisement des animaux à risque (Eure et Orne) avec une population saine.
- En cas de doute, demander au vétérinaire une prise de sang pour déceler la présence éventuelle du virus AVE et prévenir tous les éleveurs de votre connaissance si le contrôle s’avère positif.
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